Au musée de la Maison Rembrandt, des peintures, dessins, gravures et livres raconteront l'histoire de la vie et de l'œuvre de Samuel van Hoogstraten, dans une présentation mixte. L'exposition s'ouvrira sur le jeune Van Hoogstraten, qui débute sous la direction de son père à La Haye, découvre l'enseignement de Rembrandt et s'imprègne des leçons esthétiques et théoriques du maître jusqu'à formuler sa propre vision de l'art de peindre.

A travers une sélection d'œuvres, dont des peintures et gravures célèbres, provenant d'institutions publiques prestigieuses - dont  le Musée Marmottan Monet, le Musée d'Orsay, le Musée des Beaux-Arts de Pau, le Musée National Thyssen-Bornemisza à Madrid, le Musée d'Ixelles à Bruxelles et d'importantes collections privées, l'exposition retrace la vie et la carrière de Berthe Morisot, depuis ses débuts liés à l'association artistique et personnelle avec Édouard Manet, jusqu'à sa pleine adhésion à la poétique impressionniste.
Le Polyptyque est très heureux de s'associer à cet événement en prêtant pour cette occasion au musée turinois la Rivière au Bois de Boulogne.

L'exposition, qui explore la diversité et l'étendue du travail du dessin en Italie entre 1450 et 1600, présente environ 160 œuvres de plus de 80 artistes, dont Léonard de Vinci, Michel-Ange, Raphaël et Titien, toutes issues de la Royal Collection, qui détient l'une des plus grandes collections de dessins de la Renaissance italienne au monde. Elle présentera plus de 30 œuvres exposées pour la première fois et 12 autres jamais présentées auparavant au Royaume-Uni. Beaucoup d'entre elles ont été créées par les artistes en préparation de projets comprenant des peintures, des gravures et des sculpture. Parmi elles une œuvre à la sanguine de Raphaël représentant Les Trois Grâces, vers 1517-18, qui est une étude d'un modèle dans trois poses réalisée pour sa fresque Les Noces de Cupidon et Psyché à la Villa Farnesina, à Rome. D'autres œuvres notables incluent une étude à la craie d'une autruche, vers 1550, attribuée au Titien, et La Vierge à l'Enfant avec le jeune Baptiste de Michel-Ange, vers 1532.

Le musée du Prado qui conserve un nombre important d'oeuvres de Rubens s'attache à travers cette exposition à traiter de sa méthode de travail au sein d'un atelier qui impliquait de nombreux assistants.
L'exposition recrée donc cet atelier, avec des chevalets, des peintures, des pinceaux, des palettes et d'autres matériaux et objets de l'époque de Rubens et d'autres recréés pour l'occasion, ainsi que des livres, des bustes et d'autres pièces qui évoquent l'univers du maitre. Une vingtaine de tableaux, plusieurs gravures et d'autres œuvres sont exposés et permettent de comprendre comment l'artiste se faisait aider de ses collaborateurs.

Avec l'Expérience Raphaël, pour la première fois, l’intégralité du fonds de dessins légué par le peintre et collectionneur Jean-Baptiste Wicar (Lille,1762- Rome,1834), sera révélée au public. La présentation de ces 40 dessins, pour certains recto-verso, sera complétée par des prêts prestigieux consentis par le Musée du Louvre, la Galerie des Offices de Florence, la Royal Collection Trust et la National Gallery de Londres, ou encore le Musée Thyssen-Bornemisza de Madrid.
Le parcours permettra de suivre la carrière de ce génie de la Renaissance, de ses premières commandes en 1500 jusqu’à sa mort en 1520. Il sera complété par des tableaux et des reconstitutions numériques de quelques peintures aujourd’hui détruites, dont les dessins constituent parfois la seule trace.

Cette exposition se propose de plonger le visiteur dans l'intimité de la création artistique dès la première idée  : sur une feuille vierge, un panneau de bois ou encore un morceau de carton. Cette exposition unique, construite autour des collections exceptionnelles des Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, marque également l’aboutissement d’une vaste campagne de restauration menée pendant près de deux ans par les équipes des musées. L’exposition retrace une vaste période, du XVe au XIXe siècle, avec une incursion notable dans le XXe siècle avec des oeuvres d'artistes aussi importants que Rogier van der Weyden, Rembrandt, Rubens ou encore Magritte et bien sur Khnopff.

Cette exposition explore la relation entre trois des plus grands artistes du début du XVIe siècle : Michel-Ange et Léonard de Vinci, tous deux toscans de naissance, et le jeune Raphaël, arrivé à Florence en 1504.
Si la montée en puissance des arts à la Renaissance a provoqué l'émergence d'une certaine concurrence entre les mécènes il en était également ainsi entre les artistes eux-mêmes. Cette rivalité n'a jamais été aussi prononcée qu'en Italie, où la rivalité entre ces trois artistes a non seulement favorisé la production de grandes œuvres d'art, mais a également donné lieu à d'importantes collaborations.  L'exposition présente entre autres les études pour les peintures murales inachevées de Léonard de Vinci et de Michel-Ange, conçues pour le Palazzo Vecchio de Florence. Ce sera une occasion unique d'étudier ces projets fondateurs en parallèle.

Cette exposition à la fois thématique et chronologique retrace à travers un ensemble inédit d’œuvres prêtées par 90 institutions françaises, européennes et américaines, l'apparition du fou dans la société: de sa figure marginale et profane au Moyen Âge, à sa disparition lors du siècle des Lumières. Ce ne sont pas moins de 300 œuvres : sculptures, objets d'art (ivoires, coffrets, petits bronzes), médailles, enluminures, dessins, gravures, peintures sur panneau, tapisseries qui sont présentées.

Présentée dans l’appartement de la reine Catherine de Médicis du musée national de la Renaissance au château d’Ecouen, l’exposition intitulée À cheval : Le portrait équestre dans la France de la Renaissance, met en lumière la symbolique forte et les profondes transformations de la figure équestre au cours de la Renaissance. Cette exposition réunit plus de 160 d’œuvres provenant d’institutions prestigieuses étrangères et françaises : Windsor – The Royal collection, le musée du Louvre, la Bibliothèque nationale de France, le musée national du château de Pau, les Archives nationales, le musée de l’Armée, la Cité de l’Architecture et du Patrimoine et le musée Carnavalet entre autres.

Heinz Berggruen a été témoin de certains des moments les plus turbulents de l’histoire du XXe siècle. Après avoir fui le régime nazi en 1936, il s’installe en France, où il crée sa première galerie Place Dauphine à Paris. Berggruen avait un œil exceptionnel pour l’art et une profonde compréhension de l’esthétique moderne. Sa collection, en constante expansion, est devenue l’une des plus importantes du monde, témoignant de sa quête incessante de perfectionnement artistique. Véritable célébration de la modernité artistique, elle couvre une période allant du début du XXe siècle jusqu’aux années 1960, et comprend des œuvres emblématiques de maîtres tels que Pablo Picasso, Paul Klee, Georges Braque, Henri Matisse et bien d’autres. 

Pour célébrer l'anniversaire des 150 ans de l'impressionnisme, le musée Van Gogh organise en collaboration avec le musée Boijmans van Beuningen une exposition intitulée Vive l'impressionnisme ! Chefs-d'œuvre des collections néerlandaises 
L'exposition est le fruit d'une collaboration unique avec d'autres grandes collections nationales publiques et privées.  
Les œuvres côtoient des pastels, des sculptures, des dessins et des gravures impressionnistes. L'exposition montre également comment la vision visionnaire et l'action résolue de certains individus ont permis aux Pays-Bas de s'enrichir de ces chefs-d'œuvre français.

Cette exposition exceptionnelle prend pour point de départ le célèbre poème l’Invitation au voyage de Charles Baudelaire, montrant qu'elle contient de nombreux thèmes présents dans les œuvres de Matisse. 
L’exposition réunit plus de 70 œuvres majeures en provenance de prestigieux musées européens et américains ainsi que de collections privées. Elle met en lumière l’évolution et la diversité du travail précurseur de l’artiste, puisqu'elle couvre toutes les périodes du travail de l’artiste.

Cette exposition est l'occasion de présenter après leur la restauration, un certain nombre de chefs-d'œuvre de Fra Angelico et pour la première fois le réassemblage de plusieurs des grands retables du maitre dispersés dans des musées d'Europe et d'Amérique du Nord.
Cela est rendu possible par des prêts exceptionnels d'institutions comme le Louvre à Paris, la Gemäldegalerie de Berlin, le Rijksmuseum d'Amsterdam, le château de Windsor, les musées du Vatican, le Metropolitan Museum of Art de New York la Gallery of Art de Washington et le Philadelphia Museum of Art. L'exposition permet également d'explorer la production, le développement et l'influence de l'art de Fra Angelico en dialogue avec des peintres comme Lorenzo Monaco, Masaccio, Filippo Lippi, Jan van Eyck et Lorenzo Monaco, ainsi qu'avec des sculpteurs comme Lorenzo Ghiberti, Michelozzo et Luca della Robbia.

200 ans après son ouverture et un siècle après avoir acquis ses premières œuvres de Vincent Van Gogh, la National Gallery de Londres accueille la plus grande exposition Van Gogh jamais réalisée au Royaume-Uni. Van Gogh n'est pas seulement l'un des artistes les plus appréciés de tous les temps, mais peut-être aussi le plus incompris. Cette exposition est l'occasion de revenir sur cet artiste emblématique et de mieux le comprendre. En se concentrant sur son processus créatif unique, Van Gogh : Poets and lovers explore les années de l'artiste dans le sud de la France, moment décisif où il a révolutionné son style.

Cette exposition met à l’honneur Gustave Caillebotte (1848-1894) à l’occasion du 130e anniversaire de la mort de l'artiste et du legs de son incroyable collection de peintures impressionnistes à l’État. Elle est organisée conjointement par le musée d'Orsay, le Getty Museum de Los Angeles et l’Art Institute de Chicago
Cette exposition se concentre sur le sujet de prédilection de l’artiste : les figures masculines et portraits d’hommes de son entourage (ses frères, les ouvriers travaillant pour sa famille, ses amis régatiers, etc..)  L'exposition réunit environ 70 œuvres, dont les plus importants tableaux de figures de Caillebotte mais aussi des pastels, dessins, photographies et documents d’archives.

Le musée Frans Hals, le Stedelijk Museum Alkmaar et le musée Teylers organisent la première grande exposition rétrospective consacrée à Maarten van Heemskerck. Avec 50 peintures, 16 dessins et 68 gravures de Heemskerck, les musées offrent un aperçu représentatif de l'œuvre de Van Heemskerck dans cette exposition sur trois sites. Pas moins de la moitié des peintures attribuées à l'artiste seront réunies aux Pays-Bas.
Le musée Frans Hals présente les premières œuvres de Van Heemskerck exposées aux côtés d'œuvres d'autres artistes tels que Jan van Scorel et Jan Gossart.  

Conjointement au musée Frans Hals et au Stedelijk Museum d'Alkmaar, le musée Teylers organise la première grande exposition rétrospective consacrée à Maarten van Heemskerck.  
Dans sa salle des estampes, le musée Teylers présente les gravures de l'artiste.En effet il doit son succès non seulement à son talent, mais aussi à son esprit d'entreprise. Après son retour d'Italie, il suit l'exemple d'artistes tels que Raphaël et produit ses propres dessins pour des gravures à grande échelle. Le résultat est une production importante et une renommée rapide, ses gravures ont été une source d'inspiration pour de nombreux artistes. Rembrandt, par exemple, en a copié des parties pour ses propres gravures.

L’année 2024 marque le 75e anniversaire de la disparition de James Ensor.  À l’automne 2024, le KMSKA, Musée Royal des Beaux Arts d'Anvers présente l’une des plus grandes expositions belges consacrées à Ensor. Le musée dispose en effet de la plus importante collection Ensor au monde et est ainsi le lieu par excellence pour présenter la vision globale de son œuvre. Cette présentation est complétée des prêts ambitieux du MoMA, du Metropolitan, Art Institute of Chicago, du Musée d’Orsay, du Fine Arts Museum San Francisco, du National Museum Stockholm, de la National Gallery of Canada, du V&A entre autres.

L'année 2024 marque les 100 ans du mouvement surréaliste, à cette occasion c'est au tour du  Musée National d'Art Moderne de lui consacrer une exposition exceptionnelle qui rassemble de nombreuses œuvres réalisées par les plus grands artistes représentatifs de ce mouvement. Salvador Dali, René Magritte, Dorothea Tanning, Tatsuo Ikeda, Giorgio de Chirico, Leonora Carrington, Max Ernst, Helen Lundeberg, Joan Miro et bien d'autres se retrouvent dans ce parcours artistique conçu comme un labyrinthe, qui abrite en son cœur le Manifeste original d'André Breton, le texte fondateur du surréalisme.  

Le Musée d'Orsay organise la première rétrospective française consacrée à Harriet Backer, la peintre femme la plus renommée dans son pays, la Norvège, à la fin du XIXe siècle. Cette exposition rassemble de nombreuses oeuvres de l'artiste, mis en lumière dans un parcours thématique qui permet de mieux connaître cette peintre européenne incontournable avec ses grands thèmes de prédilection comme les scènes d'intérieur, les portraits ou encore les intérieurs d’églises.

le Kunsthistorisches Museum consacre une exposition dédiée à la confrontation des oeuvres de Rembrandt van Rijn (1606–1669  avec celles de l'un de ses élèves les plus talentueux, Samuel van Hoogstraten (1627–1678). L'œuvre aux multiples facettes de Van Hoogstraten témoigne des influences de son professeur Rembrandt, mais aussi de son esprit de compétition et des voies indépendantes empruntées par ce talentueux élève. De son côté, Rembrandt réagissait en retour aux impulsions fournies par Hoogstraten.
L'exposition s'attache en particulier à mettre en lumière deux aspects essentiels de leurs œuvres respectives : la couleur et l’illusion.

L’exposition explore les liens entre création et sentiment d’exil, avec plus de 200 oeuvres d'artistes dont Jacques Louis David, Elisabeth Vigée Le Brun, Victor Hugo, Gustave Courbet et Marc Chagall, elle montre comment les artistes questionnent le départ, le déplacement, la complexité de l’arrivée, le déracinement, mais aussi le rôle décisif de la rencontre et de l’accueil.
À partir des grands mythes et récits fondateur, dans un parcours qui évoque les exils dans leur diversité, l'exposition replace cet enjeu dans le temps long de l’histoire et de l’histoire de l’art.

L'exposition d'automne de la Fondation Custodia présente une partie de la prestigieuse collection de dessins du Museum Boijmans Van Beuningen de Rotterdam. A travers une sélection de 120 dessins de la Renaissance italenne de l'un des fonds de dessins anciens les plus remarquables au monde, on retrouve des feuilles de Léonard de Vinci, Michel-Ange et Véronèse mais aussi de précurseurs comme Pisanello, Spinelli ou Gozzoli, dont les dessins sont rares 

Pour la première fois depuis près de vingt-cinq ans, les œuvres de Charles Coypel qui retracent l’histoire du célèbre héros de Cervantès sont présentées au public. En effet devant le succès littéraire du Don Quichotte, la manufacture de tapisseries des Gobelins avait  commandé une série de compositions à Charles Coypel, membre d’une illustre dynastie de peintres du roi. Premières illustrations françaises du roman, les tableaux restituent tout le burlesque des scènes décrites par l’écrivain. Les tapisseries connaissent un grand succès avec pas moins de 175 tissages pendant tout le XVIIIe siècle. Les gravures tirées de ces tableaux illustrent nombre d’éditions du roman jusqu’à la fin du siècle suivant et participe de la popularité du mythe.
En associant tableaux, tapisseries et gravures, l’exposition retrace l’histoire tumultueuse du preux chevalier tourné en dérision et révèle les clés d’un succès depuis les créations originales d’un peintre admiré jusqu’à leur multiple diffusion.

Alors que le musée Jacquemart-André rouvre ses portes après des travaux de restauration, c'est au tour de la Galerie Borghèse de fermer pour travaux, c'est donc l'occasion dans le cadre du partenariat entre les deux institutions de présenter à Paris cette exposition réunissant une quarantaine de chefs-d’œuvre du musée romain, du Caravage à Rubens, en passant par Botticelli, Raphaël, Titien, ou encore Véronèse. La présentation de ces œuvres dans l’exposition éclairera à la fois l’histoire de la collection et le sens des grandes thématiques explorées par les artistes.

Cette exposition est consacrée à l’artiste rouennais du XVIe siècle Geoffroy Dumonstier, à la fois peintre, graveur, dessinateur et enlumineur. C'est en effet un représentant hors norme de la première école de Fontainebleau, dans la lignée de Rosso Fiorentino: peintre de livres raffiné au service de la reine Elisabeth d’Autriche et du duc d’Alençon, il est aussi le père d’une importante lignée de portraitistes. L’exposition se propose de réunir des manuscrits enluminés, gravures, faïences, sculptures, dessins et vitrail, conservés en France, en Grande-Bretagne, en Belgique, aux Pays-Bas et aux États-Unis. L'exposition est organisée avec la collaboration du Musée du Louvre et de la Bibliothèque nationale de France.

Avec cette exposition des chefs-d'œuvre des collections des musées de l'Orangerie et d'Orsay, le propos est de montrer qu'à la croisée du XIXe et du XXe siècle, Renoir et Cézanne ont creusé deux sillons de la modernité picturale : le premier en frayant le chemin de traverse de l’impressionnisme, où la ligne cède le pas à la touche, à la couleur et à la lumière ; le second en pavant une voie nouvelle aux tracés rythmiques et synthétiques. Bien que distinctes, leurs trajectoires n’ont cessé de se rencontrer, par l’amitié, par l’admiration réciproque, par une communauté de sujets et de questionnements aussi, de la nature morte aux paysages, du portrait au nu, et jusque dans leur quête d’une essence des choses et des êtres.

L’espace de quelques mois, le MUDO-Musée de l’Oise invite le musée des Beaux-arts de Dunkerque pour faire dialoguer de manière inédite ces deux grandes collections de la région Hauts-de-France autour d’une thématique universelle et polysémique : les grandes histoires.
Au travers d’un parcours thématique, embrassant plusieurs siècles de création artistique, l’exposition ambitionne de proposer au visiteur un parcours à la rencontre de ces grands récits pour mieux en explorer les ressorts et finalités, et découvrir les artifices déployés par les artistes au fil des siècles pour raconter des histoires.

L'exposition du Chateau de Montal présente une trentaine d’œuvres, dont des prêts exceptionnels du musée du Louvre, du musée Carnavalet et du musée national de la Renaissance du château d’Ecouen. Elle retrace la production des Della Robia, sculpteurs et céramistes italiens de la Renaissance, qui ont marqué leur époque et illustrent les liens entre l'Italie et la France du XVIe siècle. Ils ont su maîtriser la terre et les arts du feu pour offrir des décors raffinés et éclatants aux châteaux et églises de la Renaissance. On découvre en particulier des vestiges du décor du château de Madrid, ou encore des bustes en médaillon de la première moitié du XVIe siècle.

 « Il y a trente ans, on pouvait parler de futur, aujourd'hui non plus nous ne pouvons pas dire ce que sera le futur, cependant, au cours de ces quarante années de mon activité, je vois qu'il y a bien eu un futur. » affirmait Lucio Fontana. Il évoquait ainsi le renouvellement conceptuel de l'art auquel il avait cru fortement, qu'il avait anticipé dans son œuvre et qui s'était effectivement produit dans l'art des protagonistes des dernières générations. L'exposition du Musée Soulages propose ainsi un parcours dans l'ensemble de l'œuvre de Fontana, avant et après la guerre, en Argentine et en Italie, et surtout une évocation de la variété de sa création : peintures, papiers, sculptures, céramiques et installations d'ambiance, lumineuses et spatiales. 

En 2024, la Fondation de l’Hermitage fête ses 40 ans et présente une exposition exceptionnelle en partenariat avec le Museum Langmatt de Baden. Constituée des trésors – majoritairement impressionnistes – rassemblés pour l’essentiel entre 1908 et 1919 par le couple de collectionneurs Jenny et Sidney Brown, cette somptueuse collection, habituellement montrée à la Villa Langmatt, est présentée à l’Hermitage pour la première fois hors-les-murs.

Le château de Versailles présente l'exposition Cheval en majesté – Au cœur d'une civilisation.
Avec près de 300 œuvres et des prêts exceptionnels du monde entier, elle met en lumière la place et les usages du cheval dans la société civile et militaire, sur une période allant du XVIe au XXe siècle, jusqu’à la veille de la Première Guerre mondiale, marquant la fin de la civilisation hippomobile et la relégation du cheval au domaine des loisirs.
Première exposition d'une telle ampleur dédiée au cheval, celle-ci s'articule en treize sections déployées sur un parcours traversant plusieurs espaces emblématiques du Château.

Après Londres et Amsterdam c'est Berlin qui accueille cette grande rétrospective du peintre et cette exposition est l'occasion de découvrir l'ensemble de ses talents. Extraordinairement productif, innovant, divertissant, Frans Hals était l'un des rares peintres qui ont défini le XVIIe siècle. Son style de peinture distinctif et libre a eu une influence décisive sur les artistes modernes, les impressionnistes le  considérant comme l'un de leurs précurseurs.
Outre une sélection de tableaux de grande qualité, l’exposition de Berlin présentera également des œuvres de ses contemporains de Haarlem, ce qui le place parmi les figures exceptionnelles de son époque. Parmi les 75 œuvres exposées, on compte une cinquantaine des plus importantes toiles de Frans Hals provenant de plus de 20 collections publiques et privées d’Europe, des États-Unis et du Canada.
 

Le modernisme ne saurait se passer de l'apport des femmes artistes. Outre des peintres et sculptrices célèbres comme Louise Breslau, Ottilie W. Roederstein et Marg Moll, de nombreuses autres femmes se sont imposées dans le monde de l'art au cours de la période autour de 1900. Parmi elles, Erna Auerbach, Mathilde Battenberg, Ida Gerhardi, Annie Hopf, Elizabeth Nourse et Louise Schmidt. Le Städel Museum de Francfort consacre la première grande exposition à ces femmes artistes et propose de les redécouvrir.

La Tate Modern offre avec cette exposition une plongée dans l'œuvre pionnière du Cavalier bleu, un cercle d'amis artistes du début du XXe siècle réunis par la mission de révolutionner l'art moderne. Dirigé par Wassily Kandinsky et Gabriele Münter, le groupe a exploré la couleur, le son et la lumière, produisant des créations vibrantes et audacieuses.
Les expressionnistes racontent leur histoire à travers l'art, mettant en valeur des talents individuels comme l'accent mis par Franz Marc sur la couleur ou les performances freestyle d'Alexander Sacharoff. Les femmes artistes, dont Gabriele Münter et Marianne Werefkin, ont joué un rôle essentiel. L'exposition présente plus de 130 chefs-d'œuvre, couvrant la peinture, la sculpture, la photographie et la performance, un rare rassemblement d'œuvres rendu possible par le Lenbachhaus de Munich.

Avec le monastère royal de Brou, le musée Thomas Henry organise une exposition qui explore les modes de prédiction de l’avenir vus par des artistes tels que Dürer, Gustave Doré, Rodin, Chagall ou encore Fujita.
Du Moyen Âge à l’époque contemporaine, plus de 70 œuvres européennes sont présentées : oracles, prophètes et prophétesses, astrologie, cartomancie ou encore voyance.
Pour la première fois, une exposition fera découvrir au public les moyens de prévoir et d’anticiper l’avenir, souvent conjugués au féminin, et interrogera les croyances et le désir de connaître l’avenir.

C’est à Hans Hartung, artiste majeur du XXe siècle qui fit de la libération du geste sa marque de fabrique, que le Doyenné – Espace d’Art Moderne et Contemporain dédie ses espaces d’exposition temporaire en offrant à ses visiteurs, à l’été 2024, un panorama choisi et complet d’une œuvre forte et prolifique.